Patrimoine

Le Château d’ESSERTAUX

 

Édifié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la famille de Béry (l’église voisine fut édifiée par la même famille). Le château comprenait alors un vaste corps de logis rectangulaire entièrement en pierre, accosté d’ailes basses et s’organisait autour d’un imposant avant-corps central, à trois niveaux, richement ornementé. Déclaré bien national à la Révolution, il fut presque entièrement démoli, à l’exception de l’avant-corps central et du rez-de-chaussée du corps central, lui conférant son aspect actuel.

Ce château a été inscrit en partie « Monument Historique » en 1926 pour son    esplanade comprenant la grande allée axiale menant au château, les dépendances en totalité (excepté l’intérieur de l’unité d’habitation nord-ouest). Les murs et clôtures, ainsi que le parc et le jardin furent inscrits « Monument Historique » par arrêté du 25 janvier 2008, modifié par arrêté du 7 juillet 2008.

La famille de Guillebon ou Le Thoillier de Guillebon est une famille de la noblesse française dont sont issus depuis le XVIe siècle de nombreux militaires, dont plusieurs officiers généraux, le Général Jacques de Guillebon est compagnon de la Libération. Une stèle à son nom a été installée sur la place. Cette famille est originaire de Picardie et d’Île-de-France où elle est connue depuis le XVe siècle (ancien patronyme : Le Thoillier. La famille de Guillebon a conservé le château jusque dans les années 2000. Monsieur Cocheteux rachète le château dans les années 2000 et lui succède Zbigniew Kornowicz, premier violon de l’orchestre de Tokyo.

                                                                                            

L’Eglise Saint-Jacques d’ESSERTAUX

 

                  

 

L’église d’Essertaux a été construite en 1769. Elle remplace un édifice antérieur et fut édifiée par la volonté du marquis Henry Gabriel de Béry, seigneur d’Essertaux. Elle est protégée au titre des monuments historiques : inscription par arrêté du
Construite en pierre sur les plans de l’architecte Sénéchal, de Corbie, l’église Saint-Jacques-le-Majeur est de style classique. La façade à trois niveaux est surmontée d’un fronton triangulaire sur lequel sont sculptées des armoiries des familles Béry et Berbier du Metz. Le portail est surmonté d’un oculus. Un clocher quadrangulaire surmonté d’un dôme à lanternon flanque le côté gauche l’église.Dans l’église, se trouve renferme la pierre tombale de Jean de Béry et de son épouse ren calcaire jaune. Une inscription est gravée sur trois côtés, entrecoupée à gauche et à droite par des personnages et par des écussons aux armes de Béry et de Rubempré, sculptés. On y lit cette dédicace :

« ci gisent les corps des nobles personnes Jean de Béry, seigneur d’Essertaux et de Hainneville, lequel trépassa le jour de la Saint-Firmin, martyr, en septembre 1522 et de sa femme Marguerite Jeanne de Rubempré. »

Le chœur à pans coupés est orné de boiseries. La chaire à prêcher a pour motif une coquille Saint-Jacques, Essertaux étant situé sur le chemin de Compostelle. La nef est flanquée de collatéraux. Le transept est formé de deux bras peu saillants terminés par deux hémicycles servant de chapelles.